7 Routes du Café en 14 ans ! Le skipper Normand Louis Duc et la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre commencent à bien se connaitre et à s’apprécier. En 2007, Louis faisait ses armes dans les rangs de la toute jeune Class40. Depuis 3 ans, il est à la barre d’un programme Vendée Globe qu’il prépare en Normandie, entre Caen-Ouistreham et Cherbourg. Fidèle à ses valeurs, le Manchois de Barneville-Carteret a en effet préféré son territoire pour construire son projet de tour du monde, basé sur le recyclage et la frugalité innovante, avec le soutien de ses partenaires Fives Group et Lantana Environnement.
Dans la lignée de grands marins tel que le Grandvillais Christophe Auguin, Bernard Stamm, Josh Hall, Miranda Merron… Louis Duc a choisi de préparer son Vendée Globe en Normandie.
Une évidence pour le natif de Carteret qui a fait ses premiers pas dans le monde de la course au large aux côtés notamment d’Halvard Mabire et de Marc Lefebvre, patron du chantier V1D2.
Le Vendée Globe et la Normandie
La base technique du programme Fives Group – Lantana Environnement est à Caen. Cherbourg est son port d’attache. La Région Normandie et plusieurs entreprises normandes, voire manchoises, soutiennent ce projet territorial.
Louis Duc : « Je suis vraiment content d’avoir l’appui de plusieurs entreprises et institutions normandes, dont certaines basées en Manche. Jusqu’en 2006, le chantier JMV, sur le port Chantereyne de Cherbourg, a été un acteur majeur de la construction des IMOCA. C’est un territoire qui fait partie de l’histoire du Vendée Globe et je suis assez fier d’en écrire, à ma façon, une nouvelle page ! »
Alors, bien sûr, les années « Transat Jacques Vabre » ont toujours une saveur particulière. « Je suis toujours très content de partir de Normandie ! Ce sera ma 7e participation, ça commence à chiffrer », sourit Le Manchois.
Un plaisir toujours renouvelé
Déjà 6 Routes du Café dans son sillage, mais l’impatience et le plaisir de déguster ce long parcours atypique qui croise et recroise notamment les pièges des zones équatoriales est toujours intact pour le skipper Fives Group – Lantana Environnement : « C’est le même parcours qu’il y a deux ans : c’est un tracé riche et complet pour une transat puisqu’il nous fait aller vers le Brésil, via l’équateur, le pot au noir… Et, comme à chaque édition, nous allons sûrement découvrir de nouvelles configurations météo : ça va être très intéressant ! »
Un café pour deux
La transat en double est aussi l’occasion, pour ces marins solitaires, de s’épauler de compétences techniques et humaines. Rémi Aubrun, maître voilier et dessinateur du nouveau jeu de voiles de l’Imoca à la grosse fleur répond à tous ces critères.
Louis Duc : « J’apprécie beaucoup Rémi. Et il a un niveau technique très élevé, même s’il s’en défend. Je l’ai vu à l’œuvre sur des courses Class40 : il sait aller au bon endroit. Il a navigué sur la Coupe de l’America, en Mini, en Class40… Il est capable de s’adapter partout et ça, c’est précieux. L’objectif est de travailler encore et toujours pour rendre le bateau plus performant et facile pour l’année prochaine. »
Rémi Aubrun : on va faire un super trio, ça va être passionnant !
Rémi Aubrun : « Faire une Transat Jacques Vabre, pour moi qui ne suis pas un marin professionnel, c’est un peu un sommet. Une sorte de graal, surtout en Imoca. Et ce, quel que soit le résultat. C’est une première et une dernière : j’ai envie d’en profiter au maximum !
Je n’ai aucune appréhension. J’ai une confiance absolue en Louis et dans le bateau. On va faire un super trio. Ça va être passionnant !
Il y aura inévitablement des petites histoires, des pépins techniques, mais tout va dérouler, j’en suis sûr : nous allons pouvoir sereinement nous attaquer à la performance. »