Comme prévu, la flotte de la Vendée Arctique est entrée hier soir dans une zone de calmes. Les sillages des IMOCA ont perdu de leur fluidité, les étraves oscillant d’une risée à l’autre à la recherche du vent perdu.
Ce coup de frein a été plus marqué chez les partisans de l’ouest, tandis que le groupe de bateaux, à dérives notamment, engagés sur une trajectoire plus directe, a bénéficié d’un petit flux d’air jusqu’au milieu de la nuit dernière.
Ça passe à l’est, pour le moment
Louis fait partie de ces partisans de l’est et se situe toujours ce matin dans une position intéressante : proche de la route directe, avec un minimum de vent ce matin pour pouvoir avancer à 4 nœuds au pointage de 7h.
Certains de ses concurrents les plus proches ont eu la chance de profiter d’un petit couloir de vent au lever du jour, ils sont flashés à 7 – 8 nœuds ce matin…
C’est le lot de ces zones de calmes, erratiques et peu prévisibles. La « réussite », comme le dise pudiquement les marins, est alors un atout précieux.
Bateau, réglages et météo à la loupe
Les écarts sont encore très faibles au sein de la flotte de cette Vendée Arctique et la route est longue… tout comme ce mardi au ralenti pour les solitaires.
Louis profitera de ces heures de calmes pour faire un tour complet de son bateau et vérifier notamment quelques points sensibles détectés lors de sa première nuit de course.
Le reste de cette journée sera consacré à optimiser sans cesse ses réglages pour exploiter au mieux le moindre souffle d’air et à scruter les fichiers météo dans l’espoir d’y dénicher une petite veine de vent…
Ce soir, ça repart ?
La flotte devrait toucher une brise portante en fin de journée. Un flux de secteur sud-ouest qui va les propulser sur la route directe vers l’Islande, pour quelques heures au moins… car une nouvelle bulle sans vent se profile au large de l’Irlande. Elle devrait cependant être moins tenace que la dorsale actuelle et pourrait laisser place ensuite à une grosse dépression en fin de semaine !
