La magique alchimie du pré-départ

Dans 5 jours, Marie et Louis largueront leurs amarres.

5 jours c’est long quand, comme nos deux marins, la vie en mer est une évidence, un pur plaisir quoiqu’il arrive et une envie permanente d’y aller pour partager leur course avec tous ceux qui les suivent.

5 jours, c’est aussi terriblement court lorsque les rendez-vous presse, course, partenaires s’enchainent, qu’il commence à être temps d’étudier les fichiers météo de près tout en profitant à fond de ces précieux moments de partage, là où tout cristallise, marque les esprits et les cœurs.

Bref, ces jours de pré-départ sont comme un SAS entre terre et mer pour les marins. Et l’occasion unique pour le public, leurs partenaires et leurs proches de toucher du doigt le quotidien de leurs skippers. De les voir en vrai, eux et leurs machines de course, de partager un peu de leur vie faite de défis qui embarquent…

Concrètement, que se passe-t-il pendant ce long compte à rebours ?

L’objectif des équipes est d’arriver au Havre avec un bateau le plus près possible, mais il reste invariablement quelques détails plus ou moins épineux à régler. Louis, en skipper – chef de projet, reste très présent sur tous les dossiers techniques.

Les coureurs ont aussi des obligations vis-à-vis de l’organisation de la course : briefings et rendez-vous avec le public. Marie, notamment, est intervenue à l’occasion d’une journée de conférences sur le thème du développement durable et de la RSE dans la course au large.

Les rendez-vous presse se concentrent sur les 4 derniers jours. C’est là aussi que les coureurs commencent à étudier les fichiers météo de près. Le duo Kostum – Lantana Paysage se fera, pour cela, accompagner d’un expert en la matière, Hervé Laurent, un ancien coureur au large au palmarès long comme un jour sans vent, dont une 3e place lors du Vendée Globe 1997.

Et, à J – 3, J – 2, alors que la pression va s’intensifier sur le village, avec de plus en plus de médias, de public, de proches auprès d’eux, Marie et Louis vont commencer à se mettre dans leur bulle. Physiquement là, répondant aux sollicitations, mais mentalement déjà un peu au large… Ce qui ne les empêchera pas de capter et de se nourrir de cette indispensable source d’énergie qui donne tout le sens de ces défis, de ces courses et de ces engagements, puisqu’ils sont partagés.