La course au large, c’est aussi un voyage

Fortaleza, Sao Luis, Belém… et puis Cayenne, Georges Town : la course au large, c’est aussi un voyage. Un voyage sans escale, mais qui a le super pouvoir d’embarquer marins et terriens. 🙂
Marie et Louis ont attaqué hier, à la mi-journée, leur remontée de la côte nord du Brésil. En zig et en zag au début, puis peut-être sur une route un peu plus directe ensuite, quoique sans doute ponctuée de périodes orageuses…

C’est fou comme, même une cartographie de course au large peut réussir à faire surgir des images, des musiques, des parfums…

Aujourd’hui, Marie et Louis vont croiser au large de Fortaleza. Ils ne pourront en revanche pas s’approcher des côtes à cause notamment de la multitude de petits bateaux de pêche qui travaillent-là, sans feux de signalisation ni électronique de bord pour permettre de les repérer. La direction de course a donc mis en place « une zone interdite ».

« Nous nous serions bien approchés des côtes parce que c’est là qu’il y a le plus de vent, mais nous n’avons pas le droit. Alors, nous allons longer la zone interdite, mais il n’est pas très intéressant non plus de faire trop d’empannages : nous allons optimiser notre trajectoire au fur et à mesure de notre progression et des zones de vents, afin de rester dans le maximum de pression tout en limitant les manœuvres », détaillait Louis hier.

Aujourd’hui et demain, le duo Kostum – Lantana Paysage devrait bénéficier d’une brise soutenue d’une vingtaine de nœuds avant un probable passage orageux jeudi : ils devraient alors naviguer au large de la Guyane…