Il y a de très bons bateaux à dérives

Sur les 25 bateaux engagés sur la Vendée Arctique, 11 sont dotés de dérives et, parmi eux, quelques-uns intéressent particulièrement le skipper Fives – Lantana Environnement. Il va profiter de la Vendée Arctique pour comparer leurs performances à celles de son bateau…

 

Louis Duc, skipper Fives – Lantana Environnement : « On a une flotte assez équilibrée avec des foilers de plusieurs générations et des bateaux à dérives. Les foilers, il y en aura peut-être derrière, peut-être pas, mais nous ne pouvons pas nous comparer à eux.

Il y a de très bons bateaux à dérives. Certains sont de la même génération que Fives – Lantana Environnement, ils ont eux aussi été optimisés. Et ça, c’est très intéressant.
Je pense notamment à celui de Jean Le Cam, aujourd’hui aux mains d’Éric Bellion (Comme un seul homme). Ce bateau est pour moi la référence des bateaux à dérives. Il y a aussi l’ancien Macif (en 2012) de François Gabart, aujourd’hui mené par Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a job). Ce sont de très bons bateaux. Ces deux marins s’entrainent ensemble, avec Jean Le Cam, ils ont travaillé sur la performance.

Et, bien sûr, « Banque Populaire », un bateau qui a beaucoup évolué aussi et qui est barré par Nicolas Lunven, un excellent compétiteur. »

Définir les axes de travail pour la prochaine saison
Louis Duc, skipper Fives – Lantana Environnement : « Ce sont des projets qui cherchent, comme nous, à tirer le meilleur de l’existant. Ces bateaux sont des références pour moi. Je ne sais pas ce qui va se passer en termes de résultat sportif, mon but est de boucler ce parcours pour valider des milles de qualification, mais, ce qui m’intéresse, c’est de comparer les performances de ces bateaux avec les miennes pour voir si on peut encore améliorer des choses et définir les axes de travail pour la prochaine saison. »