Cross fingers

Comme espéré, au regard des vitesses et des trajectoires fluides des concurrents de la Transat Jacques Vabre, le pot au noir a décidé d’être clément avec les duos de la flotte IMOCA, conscient, sans doute, qu’ils avaient déjà eu leur lot de calmes en début de course ! 😉

A 7h ce matin, Marie et Louis tracent à 15 nœuds vers l’archipel brésilien, Fernando de Noronha. Croisons les doigts pour que cette situation perdure au moins 36h, le temps que le duo Kostum – Lantana Paysage quitte cette zone à risque et retrouve les alizés.

La tête et les jambes
Ça c’était le gros, gros, point positif. Le bémol, c’est qu’il n’y a plus vraiment de stratégie ni de placement à travailler. La règle des prochaines heures de course, c’est tout droit, au plus vite. Et, bien sûr, à ce jeu-là, les foilers sont avantagés.
C’est le jeu de la course au large, un sport mécanique, où « la tête et les jambes » sont un tout… mais pas tout le temps !

La route jusqu’aux Antilles est cependant encore bien longue, presque 3000 milles, l’équivalent de 5500 km, soit une transat « normale », sans détour. La partie la plus stratégique de la course est dans le sillage de Marie et Louis, et ils l’ont parfaitement maitrisée. La deuxième partie nous attend…