Cap sur la dorsale

Lorsque les 25 solitaires de la Vendée Arctique se sont élancés hier, à 17h, au large des Sables d’Olonne, sur leur long parcours de 3500 milles (6500 km), ils avaient déjà tous en tête leur stratégie des premières heures de course : celle destinée à négocier au mieux cette « dorsale », une zone de calme qui leur barre la route vers le nord.

Ainsi, dès hier soir, des options stratégiques étaient déjà clairement visibles. Les foilers, plus à l’aise dans les allures « débridées » (pas trop près du vent) ont tracé vers l’ouest. Certains bateaux à dérive ont également fait ce choix, à l’instar de Nicolas Lunven (Banque Populaire).

Louis a préféré une route plus directe, plus courte, plus nord donc. Il a bénéficié de conditions météo un peu moins favorables que les partisans de l’ouest, mais il a gagné des milles vers le but qui pourraient s’avérer utiles lors de la négociation de la dorsale.

Cette stratégie est aussi avantageuse en termes de classement, calculé sur la distance au but, mais cette très belle 8e place en ce lundi matin, est à considérer avec prudence. Chaque coureur investi pour le moment dans son option, il faudra faire les comptes une fois ce premier obstacle météo franchi.  

L’Imoca Fives – Lantana Environnement sera l’un des premiers à entrer dans cette zone de vents faibles, aujourd’hui à la mi-journée. Et, en fonction de l’évolution de ce système météo, il pourrait aussi le subir moins longtemps ?

A suivre !