A la bagarre avec les foilers !

Louis Duc et Marie Tabarly et leur IMOCA Kostum – Lantana Paysage à dérives réalisent un superbe début de Transat Jacques Vabre ! Toujours bien placés, ils tirent le meilleur de leur bateau de l’ancienne génération avec un bonheur communicatif. Après 5 jours de course, ils bataillent en 13e position, avec des foilers…

« Nous déboulons à 15, 20 nœuds et j’avoue adorer ça. Avoir une pelle à feux en carbone sous les pieds, sentir l’eau à quelques centimètres de soi, vibrer et taper contre la coque, c’est quelque chose. Pourtant, je trouve que ce n’est pas la vitesse en soi qui est intéressante, mais le fait de bien faire avancer un bateau que l’on trouve beau », les mots, poétiques, forts et justes, de Marie sont à l’image de ce duo aussi atypique qu’authentique.

Heureux et pertinents

Heureux d’être en mer et pertinents sportivement, ils transmettent les valeurs les plus riches de la course au large, avec bonne humeur et malice : « Depuis la bouée de dégagement, nous sommes entourés d’Apicil et de Nexans Art et Fenêtre : ils ne sont pas trop gênants, on ne les entend pas les voisins ! Nous sommes ravis d’être dans ce paquet, c’est notre première confrontation avec d’autres IMOCA, et ça ne se passe pas trop mal. Le début de course n’était pas simple à négocier, de très bons équipages ont eu moins de chance que nous… » écrivait Louis, à l’approche du cap Finisterre.

A la bagarre avec les foilers

Après 5 jours de course, le duo Kostum – Lantana Paysage sera cet après-midi à la latitude de Gibraltar. Depuis le début de la course, Marie et Louis bataillent avec des foilers. Longtemps premier non-foilers, ils ont laissé ce leadership au passage du Cap Finisterre au duo Seguin-Dutreux (Apicil). « Ils ont bien négocié la sortie du DST et leur IMOCA a des dérives compensées, c’est le chantier programmé pour notre bateau l’hiver prochain », précisait le skipper de Kostum – Lantana Paysage, hier.

Découverte et partage

Cette toute première transat de Louis et Marie sur le circuit IMOCA, à la barre de leur phœnix remis à l’eau fin août seulement, est une course découverte, pour eux comme pour leurs partenaires. Et, jusqu’à présent, comme depuis les premières lignes de cette belle histoire initiée par Louis il y a un an, les planètes sont alignées et tout s’enchaine « plutôt pas mal »