Les 25 solitaires de la Vendée Arctique s’élanceront ce dimanche à 17h devant Les Sables d’Olonne. Louis quittera le ponton à 14h14, d’ici là, il profite de ses dernières heures à terre pour étudier les ultimes évolutions des fichiers météo aux prévisions plutôt évolutives dans les contrées polaires…
Le départ de cette Vendée Arctique se fera dans un flux medium de 10 à 17 nœuds de nord-ouest avec potentiellement un peu d’orage et dans une mer formée (1,50 m de houle annoncée).
Une dorsale sur la route
Cette ascension vers les latitudes polaires va donc commencer face au vent, face à la mer, mais sur un seul bord. L’objectif des solitaires sera de gagner le plus rapidement possible vers le nord, car, une fois doublé la pointe Bretagne, ils vont devoir composer avec une « dorsale » : une zone de transition entre deux systèmes météo, sans vent, qui se développe dans les jours à venir.
Louis : « On part au près, mais ça devrait aller assez vite cette nuit avec à priori pas trop de manœuvres : ce ne sera pas désagréable !
Ça va se corser lundi soir : on va arriver dans la dorsale, ça va ralentir. On étudie de près le meilleur moyen de la traverser sans se faire engluer dans les calmes… Elle se déplace vers nous et elle stagne : on n’a pas vraiment d’autre choix que de la traverser. On pourrait être tenté de s’écarter de la route, vers l’est, mais avec le risque de se faire rattraper par les calmes… »
Ça va être actif !
Cette dorsale franchie, à priori mardi soir, le changement de décor s’annonce assez radical pour Louis et ses camarades de course puisque dans l’ouest de l’Irlande, ils devraient bénéficier d’une brise portante de secteur sud-ouest. Ils pourront alors ouvrir les voiles et glisser vers l’Islande, mais sur une route plutôt mal pavée…
« Pour le moment, ça n’a pas l’air violent pour monter jusqu’en Islande, mais ça va être actif ! Il va y avoir une succession de petits fronts dépressionnaires, il y aura des manœuvres : il va falloir être dessus ! »
Hâte d’être ce soir en mer !
« Tout va bien, j’ai bien dormi, je vais aller au bateau tranquillement… J’ai hâte d’être ce soir en mer ! »